dimanche 7 novembre 2021

GRÂCE À LYNDA LANKER, LES FEMMES DE RANCH ONT FAIT LEUR PLACE DANS L'HISTOIRE AMÉRICAINE.



Enfants, quand nous jouions aux cowboys et aux Indiens, elles n'étaient pas là.

À la télé, lorsque nous regardons des films de western, elles ne sont pas là.

À l'école, lorsque nous avons étudié l'Histoire Américaine, elles n'étaient pas dans nos livres, non plus.

Jusqu'aux années 1990-2000, j'ignorais leur existence.  Et je peux affirmer que bien peu de gens connaissaient leurs histoires.

Mais grâce à l'immense travail de découverte et de création de la portraitiste américaine Lynda Lanker, ces femmes extraordinaires, exerçant le rude métier de «rancher» dans l'Ouest américain, ont pu trouver leur place dans la grande Histoire de leur vaste pays.  

Oui, ces femmes valeureuses exploitant d'immenses ranchs de l'Ouest américain en s'occupant du bétail, des chevaux, des cultures et des autres durs travaux de cet exigeant métier ordinairement exercé par des hommes appelés «Cowboys», ont réellement vécu ce genre d'aventure peu commune.



Pendant près de vingt ans de labeur, en révélant au monde entier l'existence et les histoires fascinantes de ces femmes fortes et indépendantes à travers ses dessins ou ses portraits peints avec une multitude de techniques et de matériaux artistiques, Lynda Lanker, une Américaine de Eugene, Oregon, née en 1943 à Kansas City, a tellement été marquée par cette expérience et ses sujets, qu'elle en a été personnellement changée à jamais.

Il faut dire que c'était un sujet de rêve pour une artiste peintre.  Un sujet riche, jamais exploré, révélateur, sensationnel : une mine d'or !  Avec des paysages et des personnages fabuleux, beaux à couper le souffle, dignes des héros de la Conquête de l'Ouest.  Des portraits d'héroïnes insoupçonnées, d'autant plus précieux qu'ils décrivent une race en voie d'extinction, qui risquait de s'éteindre avant même qu'on l'ait découverte...

Désormais, depuis cette année, leur précieux héritage est conservé pour toujours par un musée du Texas, le «National Cowgirl Museum and Hall of Fame» qui a acquis 65 portraits de l'oeuvre magnifique de Lynda Lanker, qui avait aussi été exposée auparavant, à divers endroits aux USA, et qui a également fait l'objet d'un livre intitulé «Tough by Nature».



Au départ, au début des années 1990, «Tough by Nature» était un tout petit projet dont l'idée était de Elizabeth Brinton, une amie peintre de Lynda Lanker.  Le lieu visé était une petite partie de l'Est de l'état de l'Oregon.  Brinton devait peindre les paysages et Lanker les personnages.  Cette dernière voulait pousser plus loin ses investigations mais son amie n'était pas disposée à voyager davantage.  Lanker décida alors de faire cavalier seul.

Pendant qu'elle visitait de plus en plus de ranchs tenus par des femmes, en la voyant peindre de plus en plus de portraits, son mari, le renommé photographe Brian Lanker réalisait bien plus que son épouse à quel point ses travaux étaient importants.  Qu'ils étaient véritablement historiques...

Aux yeux de Brian Lanker, ce projet formidable devait être élargi; faire l'objet d'un livre où non seulement l'oeuvre de sa conjointe devait être reproduite, mais montrer également des photographies de ses singuliers sujets, et transcrire les interviews que Lynda faisaient avec eux.

Brian Lanker, fortement impressionné, et conscient de la valeur inestimable du projet artistique de sa tendre moitié, décide alors de mettre en veilleuse ses propres projets professionnels pour se consacrer pendant au moins un an à mettre en valeur et à promouvoir les travaux de sa femme.  Malheureusement, il ne peut achever sa tâche puisqu'il meurt d'un cancer dans les mois suivants.  Mais le projet du livre qu'il voulait faire lui survit et il fait maintenant lui aussi partie de l'Histoire sous le titre de «Tough by Nature».



Pendant deux décennies, Lynda Lanker a parcouru treize états de l'Ouest américain.  Elle a interviewvé, photographié, dessiné, peint, connu et admiré une cinquantaine de ces femmes de ranch.  La plupart de ces êtres originaux étaient assez âgés.  Plusieurs sont décédés depuis.  Les plus jeunes se distinguaient parfois par leur participation à des rodéos.

Ces femmes fantasques ont confié à madame Lanker qu'elles avaient une particularité par rapport à leurs collègues masculins participant aux courses de barils, au concours de lancer du lasso ou de capture de veaux, ou en chevauchant des taureaux sauvages.  Lorsqu'elles se blessaient (fractures) en tombant de leur monture, elles ne montraient pas leur douleur aux spectateurs parce qu'elles ne voulaient pas qu'ils la plaignent en disant que c'étaient de faibles femmes qui ne devraient pas essayer de rivaliser avec des hommes naturellement plus durs à leur corps... 

Dans les portraits de Lynda Lanker, ces cowgirls plus jeunes se distinguent aussi de leurs aînées par leur attitude joyeuse, exubérante, défiante.  Tandis que leurs consoeurs plus âgées montrent souvent un visage ridé, brûlé par le soleil ardent de l'Ouest, un visage fatigué, pensif et parfois mélancolique.



Cette usure s'explique non seulement par la rudesse de leur métier mais parce qu'elles ont dû être des «super women» qui, en plus de trimer dur sur leur ferme, ont été des mères qui ont élevé leurs enfants tout en tenant maison.

Si elles semblent un peu tristes, c'est qu'elles n'ont pas de relève pour leur ranch.  Âgées, à bout de force, elles se résignent à vendre leur propriété, souvent à de grands propriétaires terriens, qui agrandissent ainsi leurs terres pour y pratiquer une agriculture industrielle fortement mécanisée et automatisée.

Ou bien ce sont de gros promoteurs immobiliers qui achètent leurs terres bien-aimées et la transforment en développements résidentiels, prolongeant ainsi la ville toute proche.

Au moins, avant de disparaître, ces femmes exceptionnelles auront eu la consolation d'être enfin reconnues par le monde, et immortalisées grâce à l'art fantastique de Lynda Lanker.



Certaines d'entre elles ont visité l'exposition à titre d'invitées d'honneur.  Elles étaient à la fois heureuses, émues et fières, de savoir qu'elles ne seront pas oubliées; de savoir qu'elles ont maintenant leur place dans l'Histoire de leur grand pays; et d'avoir démontré courageusement cet autre «american way of life» trop méconnu, celui du mystique Ouest américain.

Voici un aperçu de cette merveilleuse exposition :


      

dimanche 13 juin 2021

CECILY BROWN A RÉINVENTÉ L'ART DU NU.

Les arts visuels montrent la nudité humaine depuis des temps immémoriaux.

Dans les Balkans, dans un passé récent, on a retrouvé des figurines de personnages nus remontant à 7 000 ans avant Jésus-Christ.

Dans les anciennes civilisations de Babylone, d'Égypte, de l'Inde, de la Grèce, et du Japon, les sculptures représentaient les dieux et les déesses sans le moindre vêtement.

Il est vrai que dans la plupart de ces régions, le climat était chaud, et que les gens ordinaires étaient souvent nues, ou presque nues, pour vaquer à leurs activités quotidiennes.  La nudité n'était pas quelque chose d'anormal ou de choquant.

Après les Grecs anciens, la nudité a été exclue des représentations artistiques jusqu'à la période de la Renaissance.  Ce long hiatus, surtout au Moyen Âge, est attribuable à la chrétienté, doctrine pour qui la nudité est synonyme de honte, de péché et de faiblesse.

Et même lorsqu'elle réapparaîtra au XVe siècle, on sculptera et on dessinera encore la nudité à travers des personnages anciens, comme Vénus (Vénus endormie, par Giorgione), issus de la mythologie grecque ou romaine.

Il faudra attendre Michel-Ange, et ses oeuvres géniales dans la Chapelle Sixtine, pour que la nudité soit réhabilitée comme "art religieux".

Ce n'est pas avant Édouard Manet (Déjeuner sur l'herbe, 1863) que l'on pourra admirer des nus autres que les divinités antiques.

À la fin du XIXe siècle, l'invention de la photographie relancera l'art du nu.  Le célèbre peintre Eugène Delacroix s'inspirera, entre autres, de ce nouveau médium.

Au siècle suivant, la peinture abstraite renouvellera la façon de dessiner les corps nus.  Picasso (Demoiselles d'Avignon), par exemple, ajoutera une grande part d'imaginaire pour peindre des nus comme on en avait jamais vus.

Dans notre période contemporaine, beaucoup d'artistes trouvent le nu démodé.  Mais certains peintres comme Cecily Brown (photo ci-dessus) ont réussi des tableaux remarquables sur ce thème délaissé.

Née en 1969, en Angleterre, de parents oeuvrant dans le domaine de l'art, Cecily Brown reçoit sa formation de peintre à la Slade School of Fine Art, au début des années 1990.  Alors qu'elle cherche sa voie artistique et son style, elle ne trouve pas l'inspiration dans le milieu, les idées et la façon de faire des jeunes peintres de son pays.

Quelques années plus tard, c'est à New York, à la galerie d'art de Jeffrey Deitch, que Brown effectuera des débuts éblouissants et sera catapultée vers le statut de vedette acclamée.  Elle s'établit dès lors dans la métropole américaine.

De son propre aveu, Cecily Brown croit que si elle n'était pas une femme, elle aurait percé plus tôt le marché de la peinture commerciale, qui est encore dominé par le genre masculin.  Elle a réussi l'exploit d'être une des premières, si ce n'est pas la première peintre féminine, à franchir la barre du million de dollars (U.S.) pour la vente d'une de ses oeuvres.

Depuis, le prix de ses tableaux a atteint et dépassé régulièrement et largement ce seuil.  Sa célébrité et sa fortune lui laissent même la liberté de détruire certaines peintures qui ne la satisfont pas, mais qui auraient pu se vendre $ 350 000 ou $ 400 000 u.s. sur le marché, par la seule valeur de sa signature.

Au fil de sa carrière, l'art de Cecily Brown a évolué toujours plus vers l'abstrait.  Mais elle s'est toujours efforcée de garder au moins un ou quelques éléments figuratifs dans ses toiles, afin que le visionneur ait quelque chose de bien réel sur lequel «s'accrocher».  

Au début, surtout dans ses oeuvres "érotiques", qui lui ont d'ailleurs permis d'acquérir sa renommée, la nouvelle New-Yorkaise avait le don de transformer ses personnages figuratifs en images abstraites.

Mais déjà, à ce stade précurseur, ses tableaux portaient sa marque de commerce.  C'est-à-dire qu'ils représentaient des personnages, des animaux, des paysages ou des objets en mouvement, dans des situations de tension, de violence, de conflits, de guerre, de chaos, d'excitation.  Souvent dans un déluge de couleurs.

Dans le cas de ses peintures érotiques, ses acteurs apparaissent soit dans des orgies ou/et en état de jouissance orgasmique.  Toujours dans l'intensité.  Pour frapper l'imagination ou créer le fantasme.

Car pour Cecily Brown, il faut qu'il se passe quelque chose entre ses tableaux et ceux qui les voient.  Il faut que ce soit interactif.  Que le spectateur participe.  Qu'il entre dans la représentation, dans le mouvement.  Qu'il le ressente.  Qu'il y trouve sa propre interprétation.  Qui elle-même pourra changer en même temps que l'individu, qui va changer lui aussi, car il est en mouvement, avec la vie et ses expériences.  Peindre le mouvement, l'intensité, la mouvance, c'est peindre la vie.  Sinon, à quoi bon ?

Brown peint plusieurs tableaux à la fois.  Le travail sur chaque oeuvre, en alternance, peut durer des mois et des années.  Ainsi, à mesure que chaque peinture progresse ou fermente, le temps fait son oeuvre.  Au fil du temps, le tableau gagne en maturité, s'invente lui-même, dans ce «work in progress» autant dans le cerveau ou le coeur de l'artiste que sur sa toile.

Cecily Brown ne planifie pas ce qu'elle va faire sur ses toiles.  Elle peint d'instinct.  À partir de presque rien.  Une esquisse spontanée, sans idée préconçue, au gré de sa fantaisie, conduira, ou pas, à une peinture quasi-automatique qu'elle considérera aboutie ou ratée, digne pour l'exposition ou seulement bonne pour les vidanges...

vendredi 12 mars 2021

S'ÉMERVEILLER COMME LES ENFANTS !


Sans contredit, le plus magnifique pays du monde est celui de l'art ! Cette contrée fabuleuse où les artistes font jaillir au bout de leurs doigts habiles ce chatoiement et ce foisonnement de couleurs et de formes qui nous enchantent ou nous laissent interdits... 

Pour le plaisir et la jouissance de tous nos sens, ces êtres fantaisistes embellissent nos existences en nous faisant voyager au-delà du réel, du possible, de l'ordinaire. 

Au royaume de leur imaginaire débridé, ils nous entraînent dans leurs aventures fantastiques. 

Ils nous surprennent par des éclairs de génie, par leur audace ou la finesse de leur esprit. Ils nous égaient et nous émeuvent. 

Ils touchent notre coeur ou nous font réfléchir. Ils nous contentent, nous consolent, nous divertissent, nous ébahissent et nous inspirent. 

C'est ce que je veux montrer avec ce blog. Ce regard sublime des créateurs en arts visuels : peinture, photographie, images 3-D, architecture, sculpture, illustrations publicitaires. 

Le trait commun de tout ce que je veux vous montrez : le surprenant, l'original, le peu banal. Cela pourra être drôle ou sidérant. 

Le plus souvent, ces réalisations se situeront à mi-chemin entre l'art abstrait et le figuratif. Pas trop dans l'abstrait pour ne pas s'y perdre; pas trop dans le figuratif pour ne pas s'ennuyer. 

Dans un univers comme celui que décrivait Fellini : «Ce sont ces limbes, cette frontière entre le monde du tangible et de l'intangible - qui sont vraiment le royaume de l'artiste».

Les plus grands artistes sont fréquemment de grands enfants. Qui sont restés rivés aux livres d'images de leur prime jeunesse. Qui ont conservé ce regard émerveillé qui transforme toute chose. 

Cette innocence et ce regard neuf qui rendent toute chose possible grâce à l'extrême richesse de l'imaginaire. 

Dans les rêveries qui guident la conception de leurs oeuvres, les artistes sont comme ces petits qui nous torturent inlassablement par leurs questions. Ces "pourquoi" qui se répètent à tout propos et qui, dans le fond, ne sont que des protestations au sujet des limites que la réalité veut leur imposer. Pourquoi n'avons-nous pas des ailes pour voler comme les oiseaux ? Pourquoi le soleil s'éteint à la fin du jour ? Comment le bateau fait pour flotter sur l'eau ? 

Comme les inventeurs, les artistes s'activent en se disant constamment "what if ?" En posant des hypothèses qui apparaissent parfois bizarres, absurdes ou contraires à la raison. 

Leurs réponses à la fin de ce curieux et singulier processus de questionnement, les démonstrations des thèses farfelues qu'ils échafaudent, le débordement inattendu qui résulte de leur cheminement intérieur, produisent des effets stupéfiants. 

Comme ces remarques enfantines qui nous désarçonnent et nous font rire, tellement elles sont fantasmagoriquement décrochées de notre train-train quotidien et de la réalité qui aseptise notre faculté de nous émerveiller et de voir le monde autrement. 

Bienvenue dans VISIONS FANTASMAGORIQUES !

KRISTINA ELIZAROVA : LA CHAMPIONNE MONDIALE DE "BODY ART" QUI TRANSFORME SES RÊVES EN RÉALITÉ VIVANTE !

Selon certaines études plus ou moins scientifiques, l'être humain n'exploiterait que 10 % du potentiel de son cerveau. 

Nous pouvons avoir un aperçu ou une certaine idée de la puissance de notre subconscient quand, au petit matin, nous nous éveillons et que nous nous souvenons de certains rêves que nous avons faits durant la nuit, dans notre sommeil. 

Wow ! Dans ces rêves fantastiques, il semble que chacun de nous peut accomplir des choses incroyables, ou ressentir de vives émotions, à un niveau surnaturel. 

Comme par magie ou par enchantement, notre subconscient ou notre esprit invente et met en scène tout un monde. 

Avec leur grande sensibilité et une imagination plus développée que la moyenne des mortels, les artistes utilisent-ils davantage les capacités de leur cerveau ? À voir la richesse et l'inventivité surprenante de certaines de leurs créations, on est porté à le croire.

Prenons l'exemple de la jeune artiste-peintre Kristina Elizarova. Si on prend pour acquis que la rêverie compte pour une bonne part dans le processus de création, cette jeune russe de 26 ans qui habite Moscou, doit jouir d'un imaginaire spectaculaire, à en juger par ses oeuvres foisonnantes de couleurs et de formes qui frappent le regard et coupe le souffle des amateurs d'art qui découvrent ses productions. 

L'ensemble de ces petits chefs-d'oeuvres baigne dans une harmonie fascinante qui témoigne d'une maîtrise stupéfiante chez une artiste aussi peu âgée. 

La qualité exceptionnelle de ses présentations a d'ailleurs été récompensée au 15e Festival International de Body Painting, qui se tenait en Autriche au début du mois dernier. 

La jeune femme aux yeux vifs et au sourire espiègle, nouvellement mariée, a mérité la première place dans l'une des catégories qui mettaient en compétition les représentants d'une quarantaine de pays.


L'éclosion du talent artistique de Kristina Elizarova s'est produite alors qu'elle n'était qu'une enfant. Ses aptitudes pour le dessin et la peinture ont ensuite bénéficié d'un bon support pédagogique et technique tout au long de son cheminement scolaire. 

Ces années d'apprentissage ont débouché sur la maîtrise de spécialités dans les domaines du design d'intérieur et du stylisme textile. Cette formation lui a permise de faire éclater son génie créatif sur plusieurs plans. 

Elle imprime son style personnel sur une vaste gamme de projets reliés, entre autres, au cinéma, à la photographie, à la mode, à la danse et à la présentation de spectacles. 

La jeune moscovite crée des vêtements, des coiffures, des meubles et des décors. Des producteurs de film font appel à ses talents de maquilleuse ou lui demandent de collaborer à la mise au point d'effets spéciaux. 

Les photographes professionnels recherchent son expertise pour donner une touche artistique spéciale à leur arrière-plan ou pour peindre le corps de leurs sujets humains. 

Il en est est de même pour les danseurs professionnels, les designers de mode, les artistes de scène ou les réalisateurs de vidéos en quête d'images marquantes ou d'idées originales pour assurer le succès de leurs performances ou donner une dimension sensationnelle à leurs productions.


Si, à partir de l'année 2007, Kristina Elizarova est devenue une adepte du body painting, c'est que cet art lui permet d'exprimer simultanément et harmonieusement toutes les facettes de ses talents et de ses connaissances. 

Le temps d'une création, elle peut être à la fois, ou tour à tour, peintre, accessoiriste, dessinatrice, décoratrice, designer et coiffeuse ! Elle se sent alors une artiste complète, capable de donner vie aux créatures qu'elle voit dans ses rêves les plus fous ! «C'est ma vie, dit-elle, j'ai de nombreux plans pour le développement du body art dans mon pays et ailleurs dans le monde.» 

À l'âge où bien des apprentis-peintres n'ont pas encore fini leurs études, Elizarova, elle, enseigne déjà son art depuis un bout de temps. Des admirateurs la réclament pour suivre ses cours, non seulement en Russie, mais aux États-Unis, en Ukraine, et ailleurs en Europe. 

Et le plus hallucinant dans tout ça, c'est que sa carrière de "réalisatrice de rêves" ne fait que commencer. Kristina Elizarova n'a pas fini de nous étonner. Dans le montage ci-dessous, on retrouve quelques-unes de ses oeuvres parmi mes coups de coeur inspirés par cet art vivant qu'est le body painting...